Le 29 mai dernier, j’ai participé, en tant que présidente de notre nouvelle association, à un atelier du Forum annuel de l’OCDE portant sur les violences faites aux femmes notamment au travail ou en matière de cybercriminalité et l’insuffisance des réponses judiciaires aux violences sexuelles notamment dans le monde.
Liri Kopaçi-Di Michele, cheffe de division au Conseil de l’Europe (Council of the European Union), et coordinatrice du Programme transversal pour l’égalité entre les femmes et les hommes était également présente.
J’ai expliqué la mission de notre association autour de l’amnésie traumatique liée à des violences sexuelles ainsi que notre combat pour obtenir son introduction dans la loi.
Nous avons également parlé de la question du consentement en matière de viols. Mme Kopaçi-Di Michel, a rappelé que la Convention d’Istanbul, considérée comme le cadre juridique le plus exhaustif à ce jour en matière de lutte contre la violence à l’égard des femmes, oblige ses signataires à ériger en infraction tous les actes à caractère sexuel non consentis.
Alors que la Convention d’Istanbul a été ratifiée par plus de 20 États européens, la majorité d’entre eux n’ont toujours pas modifié leur définition juridique du viol.
Enfin, nous avons également évoqué l’impact du mouvement Me Too Movement – #MeToo et les pistes pour le traduire concrètement en faisant notamment évoluer les législations des différents pays ainsi qu’en améliorant la réponse judiciaire aux violences sexuelles.
Un large public plutôt féminin et international était présent. Les questions ont été nombreuses.
Mié Kohiyama pour le groupe “MoiAussiAmnesie”