Chers amis,
Nous vous invitons à lire cette enquête remarquable de la journaliste britannique Holly Watt pour The Guardian autour de l’histoire de cette femme agressée sexuellement par sa mère quand elle était enfant, qui a souffert d’amnésie traumatique ainsi que de l’impact terrible de débats féroces autour de sa mémoire. Si féroces que certains jours elle en vient à douter d’elle même….un état d’esprit malheureusement commun à de nombreuses victimes d’amnésie traumatique.
Voici quelques citations (en anglais) les plus significatives qui résument parfaitement la question.
Nicole Kluemper, victime :
“I’m not sure if there is a more significant sense of outrage than that of having your own memories challenged”.
Très juste au vue des émotions suscitées par les derniers débats.
“If you are to believe those memories are fallible as some researchers want us to believe they are, what does that leave us? What are we doing here?”
David Korwin, psychiatrist :
“for obvious ethical reasons traumatic amnesia cannot be produced in controlled studies with human beings”. “We cannot experiment on humans by raping, torturing or bombarding them to verify in a laboratory setting that some percentage will or will not develop amnesia”.
D’où l’importance de la recherche clinique qui a produit des études sur le sujet.
L’article du Guardian :
‘Some days I think I was molested, others I’m not sure’: inside a case of repressed memory
Mie Kohiyama pour le groupe #MoiAussiAmnesie